“New York! New York!” Des mots mots qui résonnent depuis toujours dans l’inconscient collectif comme une invitation au voyage et à l’émerveillement. Il faut dire que le cinéma et la télévision nous abreuvent régulièrement de visions sublimées de la “BIG APPLE”, comme nos amis anglophones aiment à la nommer. Qui ne s’est en effet jamais imaginer au détour de la 5ème avenue, croiser la route d’une Audrey Hepburn en robe de soirée allant siroter un café face à la vitrine de Tiffany, ou encore se promener dans le Manhattan en noir et blanc de Woody Allen au son du “Rhapsody’in Blues” de Gershwin? |
Autant d’images et d’évocations que les gratte-ciels de la ville qui ne dort jamais tissent depuis toujours dans le ciel étoilé des rêves de notre enfance.
C’est peu dire donc, si à quelques minutes du décollage, je trépigne déjà d’impatience sur mon siège alors que mon cœur vibre au rythme du “New York New York” de Franck Sinatra.
C’est peu dire donc, si à quelques minutes du décollage, je trépigne déjà d’impatience sur mon siège alors que mon cœur vibre au rythme du “New York New York” de Franck Sinatra.
“Start spreading the news, I’m leaving today […]”
Samedi 21 Septembre 2014, Newak Airport, NY - 5:00 p.m
Il est aux alentours de 17h heure locale lorsque notre avion pose enfin son train d'atterrissage sur le tarmac de l’aéroport de Newak. On peut déjà apercevoir au loin les hautes tours de verres de Manhattan qui se découpent à l’horizon. Mais avant de partir à la découverte de la ville, il nous faut d’abord passer l’épreuve de l’immigration…
Et on pourra qualifier ce premier contact d'original, notre interlocuteur n’ayant pas desserré les dents une seule seconde pendant toute la durée de l’entretien. Ou plutôt si, une fois, pour boire une gorgée de son café Starbucks taille XXL posé à côté de son moniteur.
Et on pourra qualifier ce premier contact d'original, notre interlocuteur n’ayant pas desserré les dents une seule seconde pendant toute la durée de l’entretien. Ou plutôt si, une fois, pour boire une gorgée de son café Starbucks taille XXL posé à côté de son moniteur.
Keiko, quant à elle, aura plus de succès que moi, réussissant tout de même à décrocher quelques mots à notre ami
Cette étape passée, nous pouvons enfin officiellement poser le pied sur le sol américain, récupérer nos bagages et prendre le bus en direction de New-York!! Mais notre enthousiasme se heurtera très vite à une autre épreuve: le trafic new-yorkais aux heures de pointe…
Après quelques longues minutes d’attente dans un tunnel sous l’Hudson river, notre bus débouche enfin en plein Manhattan, à quelques mètres seulement du Lincoln Center. Nous remonterons la 42ème avenue qui traverse la mythique Broadway, apercevrons très brièvement Times Square dont les enseignes lumineuses commencent tout juste à s’illuminer, ferons un petit coucou aux joueurs d’échec du Bryant Park près de la grande Bibliothèque avant d’arriver devant la gare centrale où notre bus terminera sa course. Il nous faut maintenant prendre le métro pour rejoindre le quartier d’East Village situé dans la partie sud de l’île et proche des célèbres Little Italy et Chinatown.
On s'engouffre dans le “Grand Hall” de la gare et on apercevra au passage la grande horloge Tiffany de 4 mètres que gardent jalousement les représentations en sculpture des dieux Mercure, Minerve et Hermès. Le Bâtiment est magnifique mais le tourisme se sera pour demain! Notre priorité maintenant est de rejoindre au plus vite la station de métro, les 13h de vols additionnés au temps mis pour arriver jusque-là commençant à se faire ressentir.
Lorsque nous arrivons sur le quai, une foule de monde attends déjà fébrilement l’arrivée du train. À l’arrivé de celui-ci, on se fraye tant bien que mal un chemin parmi les voyageurs et on se dépêche de monter à bord de ce qui ressemble étrangement à une boîte de conserve estampillée “made in america”.
Et alors que le train démarre et que les portes du métro se referment sur une foule compacte, je ne peux m’empêcher de commencer à fredonner dans ma tête le début de la chanson des sardines de Patrick Sébastien. Oui, la fatigue commence vraiment à se faire ressentir….
Après quelques longues minutes d’attente dans un tunnel sous l’Hudson river, notre bus débouche enfin en plein Manhattan, à quelques mètres seulement du Lincoln Center. Nous remonterons la 42ème avenue qui traverse la mythique Broadway, apercevrons très brièvement Times Square dont les enseignes lumineuses commencent tout juste à s’illuminer, ferons un petit coucou aux joueurs d’échec du Bryant Park près de la grande Bibliothèque avant d’arriver devant la gare centrale où notre bus terminera sa course. Il nous faut maintenant prendre le métro pour rejoindre le quartier d’East Village situé dans la partie sud de l’île et proche des célèbres Little Italy et Chinatown.
On s'engouffre dans le “Grand Hall” de la gare et on apercevra au passage la grande horloge Tiffany de 4 mètres que gardent jalousement les représentations en sculpture des dieux Mercure, Minerve et Hermès. Le Bâtiment est magnifique mais le tourisme se sera pour demain! Notre priorité maintenant est de rejoindre au plus vite la station de métro, les 13h de vols additionnés au temps mis pour arriver jusque-là commençant à se faire ressentir.
Lorsque nous arrivons sur le quai, une foule de monde attends déjà fébrilement l’arrivée du train. À l’arrivé de celui-ci, on se fraye tant bien que mal un chemin parmi les voyageurs et on se dépêche de monter à bord de ce qui ressemble étrangement à une boîte de conserve estampillée “made in america”.
Et alors que le train démarre et que les portes du métro se referment sur une foule compacte, je ne peux m’empêcher de commencer à fredonner dans ma tête le début de la chanson des sardines de Patrick Sébastien. Oui, la fatigue commence vraiment à se faire ressentir….
Mais une voix nous ramène très vite à la réalité: le train ne marquera pas l’arrêt à la station où nous avons prévu de descendre. Un petit contretemps qui, semble-t-il, n’était pas du tout prévu. C’est en tout cas ce que nous avons pu en déduire lorsque la dame en face de nous a commencé à nous faire un exposé de deux minutes que l’on pourrait facilement résumer en: “thèmes et variations autours de l’utilisation du mot Fuck”.
Finalement, nous décidons de sortir du métro et de faire les derniers mètres à pieds. Sauf que ceux-ci se sont avérés être plus longs que prévus…surtout en marchant dans la mauvaise direction… Réalisant notre erreur, nous nous résignons finalement pour héler un taxi.
L’exercice ne fut pas des plus aisé mais, après quelques tentatives ratées, nous réussissons néanmoins à stopper un de ces fameux véhicules jaunes.
L’odeur d’alcool qui se dégage de l’habitacle n’est pas vraiment là pour nous rassurer, si bien que Keiko s'assurera à plusieurs reprises que notre chauffeur ait bien saisis la bonne adresse dans le GPS. Ce-dernier se révélera au final très sympathique (et sobre), même s’il ne fut pas toujours aisé de communiquer à travers la vitre de plexiglas qui séparait la banquette arrière de notre conducteur.
L’exercice ne fut pas des plus aisé mais, après quelques tentatives ratées, nous réussissons néanmoins à stopper un de ces fameux véhicules jaunes.
L’odeur d’alcool qui se dégage de l’habitacle n’est pas vraiment là pour nous rassurer, si bien que Keiko s'assurera à plusieurs reprises que notre chauffeur ait bien saisis la bonne adresse dans le GPS. Ce-dernier se révélera au final très sympathique (et sobre), même s’il ne fut pas toujours aisé de communiquer à travers la vitre de plexiglas qui séparait la banquette arrière de notre conducteur.
East 9th Street, New York, NY - 8:00 p.m
La course se termine sans encombre et notre chauffeur nous dépose à l’adresse convenue. Nous lui laissons un petit pourboire, trop heureux que nous sommes d’être enfin arrivés à destination.
La chambre que nous avons louée pour la semaine est située en plein East Village. L’emplacement est idéal et la rue respire cette atmosphère typiquement new-yorkaise avec ces immeubles aux façades de briques rouges et ces enfilades d’échelles de secours.
Nous sommes accueillis par notre hôte, Paul, musicien d’origine irlandaise installé à New-York avec sa femme Anya depuis une quinzaine d’années. Ce dernier se produit régulièrement dans les nombreux clubs et cafés des alentours et nous invite à venir l’écouter à l’occasion!
On prend quelques instants pour se remettre des émotions du voyage et commencer à déballer nos affaires avant de partir à l’exploration des environs.
Nous commencerons par faire le tour du “block” pour repérer quelques bons cafés et restaurants, pour finalement atterrir chez “Luke’s” et ses délicieux sandwich aux homards, où j’y apprendrai une autre expression américaine: “to go”, pour signifier “à emporter”.
Et alors que devant la vitrine de chez “Luke’s” défile le ballet ininterrompu des taxis jaunes de la ville, nous savourons ce premier dîner à New York en songeant à tout ce que cette semaine nous réserve d’expériences inattendues et inoubliables…
La chambre que nous avons louée pour la semaine est située en plein East Village. L’emplacement est idéal et la rue respire cette atmosphère typiquement new-yorkaise avec ces immeubles aux façades de briques rouges et ces enfilades d’échelles de secours.
Nous sommes accueillis par notre hôte, Paul, musicien d’origine irlandaise installé à New-York avec sa femme Anya depuis une quinzaine d’années. Ce dernier se produit régulièrement dans les nombreux clubs et cafés des alentours et nous invite à venir l’écouter à l’occasion!
On prend quelques instants pour se remettre des émotions du voyage et commencer à déballer nos affaires avant de partir à l’exploration des environs.
Nous commencerons par faire le tour du “block” pour repérer quelques bons cafés et restaurants, pour finalement atterrir chez “Luke’s” et ses délicieux sandwich aux homards, où j’y apprendrai une autre expression américaine: “to go”, pour signifier “à emporter”.
Et alors que devant la vitrine de chez “Luke’s” défile le ballet ininterrompu des taxis jaunes de la ville, nous savourons ce premier dîner à New York en songeant à tout ce que cette semaine nous réserve d’expériences inattendues et inoubliables…