De retour au Japon pour une pause hivernale, j'ai retrouvé des amis de longue date et leurs enfants à Numazu, charmante ville portuaire réputée pour ses poissons frais ! L’occasion parfaite pour adopter un régime intensif de sashimis et autres délices marins après trop de poutines... Les enfants, intrépides, ont bravé le froid et le vent pour courir sur le port, tandis que nous nous régalions les yeux et le palais avec les trésors des étals du marché au poisson... Le soir, ambiance chaleureuse autour d’un apéro dans une vieille maison japonaise, avec le Mont Fuji et la mer en toile de fond ! Kanpai ! De retour au Japon pour quelques jours, le temps de faire le plein de câlins et de sushis ! Okaeri ! L'Halloween au Québec est devenue un rendez-vous incontournable, un moment festif pour illuminer les journées qui raccourcissent et contrer l'arrivée du froid. Les maisons se parent de citrouilles lumineuses et de squelettes qui saluent joyeusement les passants. Même les magasins jouent le jeu, rivalisant d’imagination pour créer des vitrines parfois dignes des plus grands films d'épouvante. Puis vient le soir du 31, où petits et grands déambulent dans ce décor macabre, prêts à affronter fantômes et bonbons dans une ambiance aussi terrifiante que festive ! Habitant sous les toits, il n’est pas rare que j'entende régulièrement des bruits de grattements, souvent causés par des écureuils qui s'aventurent gaiement. Mais un soir comme celui-ci, où quiconque n’a plus de bonbons risque de subir un mauvais sort, quand un grattement se fait entendre... s'agit-il d'un rongeur ou d'un esprit frappeur ? - I-Il... y a qu... quelqu'un ? Au Québec, « bienvenue » ne veut pas seulement dire « welcome », mais aussi « de rien », de quoi promettre quelques quiproquos pour mes parents fraîchement arrivés au pays des caribous! Pendant leurs trois semaines ici, ils auront tout le loisir de « jaser » sur les subtilités des expressions locales ou d’être « mêlés » en découvrant qu’ici, on dîne à l’heure du déjeuner ou qu’on déjeune à l’heure du petit-déjeuner. Une aventure linguistique s’annonce, riche en découvertes et en fous rires!
Bienvenue à eux donc! En automne à Montréal, ce ne sont pas uniquement les arbres qui s’embrasent de tons orangés, mais aussi les rues, envahies par les incontournables cônes de construction ! Ces fameuses balises orange, aussi emblématiques que les feuilles d'érable, transforment la ville en un véritable parcours d’obstacles pour les automobilistes et les cyclistes. Leur présence s'explique par la nécessité constante de rénover les infrastructures vieillissantes de Montréal. Chaque été et automne, la ville profite donc de températures plus clémentes pour réaliser d'importants travaux sur ses routes, ponts et réseaux souterrains.
Avec le temps, ces cônes sont devenus un symbole officieux de la ville, balisant des chantiers qui semblent parfois interminables. Leur omniprésence a même donné lieu à des plaisanteries, au point que des versions miniatures sont vendues dans des boutiques souvenirs, célébrant ainsi leur statut de véritables « i-cônes » de Montréal. Cependant, cette prolifération a aussi des inconvénients : de nombreux cônes restent en place sans raison apparente, semant parfois la confusion chez les conducteurs. Un exemple célèbre ? Une rangée de cônes qui décore une bretelle d'accès au centre-ville depuis... 16 ans ! |
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AuteurAdrien OSSELIN |